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C’est nouveau… Et c’est une histoire d’amour pour le vélo


Un projet né de ma passion depuis presque 30 ans


LE COMMENCEMENT


Allez… on reprend tout depuis le début, c’est-à-dire dès 1993 ! 

J’ai 26 ans quand je me mets au VTT. Je commence par quelques années de compétition XC niveau régional, quelques Roc d’Azur (les vrais 😉) avant de me tourner vers le vélo plaisir en All Mountain / Enduro.

Frank Guillot Roc d'Azur

Mais avec les années la machine semble s’enrayer… 

Des douleurs de plus en plus fréquentes dans les jambes faisant penser à une accumulation d’acide lactique, une fatigue musculaire persistante m’empêchant de faire des sorties de plus de 1 000 mètres de dénivelé… Je tergiverse beaucoup mais je finis par consulter un médecin sportif. 

Suite à une prise de sang révélant des valeurs CPK catastrophiques c’est « la tournée des spécialistes ». Jusqu’à ce mois de février 2010 où un neurologue du pôle Hospitalo-Universitaire Neurosciences de Montpellier m’annonce que je suis atteint d’une myopathie…

Et bim, prends ça dans ta face !

Moi, les myopathes, je les voyais plutôt en fauteuil roulant (remarque, pas dit qu’un jour je ne me fasse pas des roues aéros pour le mien). Mais des myopathies il y en a des dizaines, plus ou moins invalidantes.

La bonne nouvelle, c’est que la mienne n’est pas la pire, je vis quasi normalement, je ne peux juste plus courir, plus faire de squats (ça tombe bien, j’aime pas), plus sauter… sous peine de m’écraser.

Pour le vélo c’est un peu moins gênant, je me laisse porter et n’appuie qu’un coup sur deux sur les pédales ! Et puis les médocs sont là pour pallier les douleurs (je sais, ce n’est pas bien car j’en abuse pour pouvoir tenir les roues lors de mes sorties).

LE DÉFI


En 2015, comme pour conjurer le sort et contre l’avis des neurologues, je décide de me lancer dans un projet fou : être Finisher du Shimano Epic Enduro !

Pour la préparation physique, je sollicite l’aide de Marc Colom, ex coureur pro et coach de Damien Oton entre autres.

C’est un challenge pour lui aussi ; il est un peu sceptique compte tenu de ma maladie mais il croit en moi et je n’ai pas l’intention de le décevoir ! L’objectif est juste de finir la course !

Après des mois de préparation spécifique (65 000m de dénivelé positif sur 20 semaines) et au prix d’un énorme effort, je suis FINISHER !

Je me sens pousser des ailes et je remets ça l’année suivante pour monter sur la boîte des Masters !

6 jours plus tard, je participe à la Trans V.

2016 À 2019


Bref, pendant 4 ans je ne lâche plus mon VTT. J’enchaîne 4 Epic Enduro, 3 Raid des Chapelles, 3 TransVésubienne et une sublime BC Bike Race au Canada, LA course à faire une fois dans sa vie.

D’ailleurs, je tiens à nouveau à remercier tous ceux qui m’ont permis – via Leetchi – de participer à cette course.

En résumé, avec presque 30 ans de roulage dans les jambes – dont 10 sur des roues artisanales – je sais à quel point ces dernières s’avèrent essentielles au niveau du comportement et de la performance.


Mais ces trois années intenses ont épuisé mon capital musculaire, j’ai dû me résoudre à arrêter le VTT.

C’est pas grave maintenant je fais de la route et du Gravel !

L’évolution de la maladie a aussi rendu mes conditions de travail de plus en plus difficiles.

2020… Arrive cette fameuse pandémie qui m’amène à réfléchir à la fin de ma carrière professionnelle ; je prends la décision de quitter la mécanique automobile pour me tourner vers un métier lié au vélo, ma passion depuis toujours.

Pendant plus de 2 ans, un monteur de roues réputé me fait alors découvrir cet art et me transmet sa passion de la belle ouvrage et des montages réalisés avec amour et minutie.

Nous avions d’ailleurs mis en place une collaboration qui n’a hélas pas pu se poursuivre, j’en suis désolé.

Après avoir assemblé une bonne centaine de paires de roues pour des spécialistes reconnus en France et en Europe, je décide donc de me lancer…

« Quand je serai grand, je serai assembleur de roues !!! »

 Voilà… la boucle est bouclée.


J’ai décidé de m’installer dans le « triangle d’or » des Pyrénées Orientales où l’on retrouve les plus beaux terrains de tests ainsi que :

=> Damien Oton, notre triple vice-champion du monde d’enduro, jeune retraité et boss du Mondovélo de Perpignan,

=> Caminade et leur Fabrica,

=> Youn Deniaud, notre futur champion du monde 😉 qui habite à quelques tours de roues de chez moi…

=> Lloyd Bocahut de Performance Bike,


Le nom « Neo Wheels » est un clin d’œil à mon fidèle compagnon disparu pendant le lancement de ce projet


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